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Solidarité Internationale

Projet Poésie résistante

Poésie résistante en langues vivantes
 
Depuis le mois de mars, des poétesses écrivant/traduisant en breton, sorabe et tzotzil, se réunissent régulièrement en ligne pour échanger sur le rôle des langues régionales et minorées dans leurs œuvres et leur création. L'objectif de ce projet est de montrer que les poésies en langues minorées doivent être identifiées et reconnues en tant que telles ; que les créatrices peuvent ainsi reconnaître qu'elles ne sont pas seules, afin de continuer à créer une solidarité entre les peuples et donner une voix aux sans-voix.
Une présentation du projet a eu lieu lors du festival Bresk en 2024 à Douarnenez et lors de l'AG de Peuple et Culture en septembre 2024.
Au mois de novembre et décembre 2024, des ateliers d'écriture et d'enregistrement sont prévus dans les trois régions avec des enfants, ados et personnes âgées parlant les langues respectives. Une publication commune des textes avec des dessins issus de ces ateliers est prévue pour la fin de l'année.
 
Vous pouvez retrouver le livret en suivant ce lien.
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Trouz er gwez : c'hwezh miz Here, 

Kabanenn ar vignoned. 

Spiañ an dud ganto a blij din. 

Em malizenn he ler gwer : levrioù, c'hoarioù, 

Pokemon – kartoù 

Ha gant ma familh on laouen 

o tebriñ tokoù-tousegi.

Bruit dans les arbres : l'odeur d'octobre,

La cabane des amis.

Avec eux, j'aime espionner les gens.

Dans ma valise au cuir vert : des livres, des jeux,

Pokemon – des cartes

Et avec ma famille je suis heureux

Nous mangeons des champignon 

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Pa oan aet da bourmen war an hentig douar
E oamp seizh gant an daou gi
O pignat war bolotennoù-foen.
Pa oan bihan e Laponi
Diouzh noz gant ma familh
E c’hoariemp kartoù e-tal an tan.
Diouzh mintin e tebremp silzig bihan.
Pa vin 42 vloaz e vo bravoc'h al Laponi eget e-barzh ma soñjoù.
Quand j'étais partie me promener par le petit chemin de terre
Nous étions sept avec les deux chiens
À escalader les balles de foin.
Quand j'étais petite en Laponie
Le soir avec ma famille
Nous jouions aux cartes devant le feu.
Le matin nous mangions des petites saucisses.
Quand j'aurai 42 ans la Laponie sera plus belle que dans mes souvenirs.

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E jardrin ma mamm-gozh 

E klevan c'hwezh ar geot touzet. 

Gant ar c'hazh e plij din c'hoari 

Gant ma c'hendervez ivez, Charli. 

Brañsigellat a reomp 

Evel war-varc'h emaomp. 

Un heureuchin a sell ouzhomp : 

Nepell eo kuzhet al louarn. 

Me dreso anezhañ gant ma c'hreion.

Dans le jardin de ma grand-mère

Je sens l'odeur de l'herbe coupée.

J'aime jouer avec le chat 

Et avec ma cousine Charli

On fait de la balançoire,

On est comme à dos de cheval.

Un hérisson nous regarde :

Non loin de là, le renard est tapi.

Je le dessinerai avec mon crayon.

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Em malizenn skouergornek 

e plij din pourmen 

hanterkant kartenn 

Pokemon BRAS !

hag ur c'haier 

kartennoù BRAS 

hanterkant pajenn

Dans ma valise rectangulaire

J'aime promener

50 cartes

Pokemon, des GRANDES !

Et un cahier

Pour mes cartes, un GRAND !

De 50 pages

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An hentig a gemeran
A zo war vord ar mor :
Ur vag warnañ, laboused en oabl glas.
Al lec’h a blij din kalz
A zo ur piano ennañ.
Tik-tak un orolaj
Hag ul livadur ouzh ar voger.
Le petit chemin que j'emprunte
Est au bord de l'océan :
Y vogue un bateau, dans le ciel bleu, des oiseaux.
L'endroit que je préfère
Abrite un piano.
Tic-tac de la pendule
Et une peinture accrochée au mur.

 

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Trouz ma breur o livañ en ur c'hoarzhin 

C'hwezh ar pallenn 

Me o lammat war ar gwele gant Lospi 

Ma c'habanenn hag ar flambouez dirak an ti 

« Tadig Mammig, ma breur en deus debret douar ! » 

Hunvreal a raen en ur babig marc'h... 

Miliardoù a eñvorennoù 'zo. 

Pa vin bras e vo muioc'h a flambouez.

Le bruit de mon frère qui dessine en riant

L'odeur de la couverture

Et moi qui saute sur le lit avec Lospi

Ma cabane et les framboises devant la maison

« Papa Maman, mon frère a mangé la terre ! »

Je rêvais d'un bébé cheval...

Il y a des milliards de souvenirs.

Quand je serai grande il y aura bien plus de framboises.

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L’interculturalité en mouvement" - Projet interculturel de danse avec les enfants du Finistère (Bretagne) et du Chiapas (Mexique)

Quels messages souhaitons-nous envoyer au monde ? Quelles sont les voix de nos jeunes
ici et ailleurs qui ne voyagent pas assez loin et qui méritent d'être portées dans le monde ?
Qu'est-ce qui nous lie, au-delà de la mer, de nos horizons et de nos cultures ?

Après plusieurs projets interculturels à distance déjà réalisés, la Obra a poursuivi les projets d'échange interculturel entre et avec des jeunes du Chiapas et de Bretagne.
A travers les outils de la danse et la vidéo, nous avons exploré avec les jeunes le pouvoir du corps et du collectif pour échanger autour de nos cultures et nos langues, entre montagnes et mer.
Les ateliers que nous avons mis en place ont permis d'échanger avec les jeunes autour de la danse traditionnelle dans leurs régions et le contexte ainsi que le rôle de la danse dans nos sociétés respectives (vêtements traditionnels, chants/langues, les instruments, les questions de genre...).
3 ateliers de danse et d'apprentissage interculturels ont été réalisé au mois de novembre et décembre, à Douarnenez, avec une quarantaine d'enfants des classes bilingues de l'école François Guillou et à El Bosque, Chiapas, avec une quarantaine d'enfants de l'école primaire Vicente Guerrero.

Pendant ces ateliers menés par Manaig Thépault et Martina Perez Diaz, les enfants ont pu apprendre plus sur la danse dans leur contexte culturel, et aussi sur la danse dans l'autre région. De plus, ils et elles ont eu la place de proposer leur propre création, avec l’idée de "révolutionner la danse traditionnelle". Les ateliers à Douarnenez ont été accompagnés par le réalisateur Gwendal Le Goff, et à El Bosque au Chiapas par le réalisateur Humberto Gomez Perez, qui ont ensuite ensemble monter un film du projet.

Une visioconférence est prévue en janvier 2025 avec les enfants des deux régions où ils et elles auront l'occasion de poser des questions aux jeunes qui ont participé au projet. Ce temps d'échange sera facilité et traduit par l'équipe pédagogique.

Danse 6 Chaipas
Danse 1 BZH
Danse 2 BZH
Danse 3 BZH
Danse 4 BZH
Danse 5 BZH

Projet Stop Motion avec San Andrés

Images en mouvement - Échange à distance entre la Bretagne et le Chiapas avec des élèves de Douarnenez et d'El Bosque

 
Pendant tout le mois de juin, un échange international a eu lieu entre les élèves des classes bilingues de l'école primaire François Guillou à Douarnenez et de l'école primaire Vicente Guerrero dans la municipalité de El Bosque, Chiapas Mexique. Côté breton, plusieurs ateliers culturels et créatifs, organisé par Strollad La Obra, ont été mis en place afin de permettre aux élèves de Douarnenez de rencontrer d'autres cultures, d'autres langues et d'autres enfants de la même tranche d'âge, de l'autre côté de l'Atlantique. Une série d'ateliers, animée par le cinéaste Humberto Gomez et le professeur Abraham Lara Cipriano, a eu lieu au même moment dans l'école Vicente Guerrero dans la municipalité de El Bosque, Chiapas, Mexique.
Ce projet a eu pour but d'échanger des histoires écrites par les mêmes élèves en breton et en maya tsotsil, puis les traductions ont été faites pour que l'autre pays puisse produire et mettre en scène l'histoire grâce à l'outil du stop motion, une série d'images pour construire un court métrage dans les deux langues, Breton, Tsotsil-maya. Les élèves de François Guillou ont réalisé l'histoire intitulée "La abuela y la sequia" (La grand-mère et la sécheresse) écrite par les élèves du Chiapas ; les élèves du Chiapas ont travaillé sur l'histoire du Roi Marc'h.
"C'était passionnant de travailler avec des élèves d'écoles primaires, très enthousiastes à l'idée de connaître un autre pays, sa culture, qui ils sont, chacun d'entre eux a travaillé avec beaucoup de dévouement" constate Martina DIAZ PEREZ.
Une visioconférence a eu lieu le 2 juillet pour permettre aux élèves des deux écoles des deux pays de se rencontrer et de dépasser les frontières de la langue et du territoire. Une projection finale des deux films en direct a été mise en place.
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Tranform'action sociale par les arts et la culture au Mexique

La Obra depuis sa création en Amérique Latine a toujours été attachée à travailler avec les jeunesses des peuples indigènes du Chili, Guatemala et Mexique. Différents projets ont eu lieu pour permettre à la jeunesse d’accéder aux pratiques artistiques, et parfois lancer des créations théâtrales. Durant longtemps, l’association a travaillé en Ixcan, a construit un centre des arts dans cette région reculée du Guatemala, où de nombreux et nombreuses volontaires bretonnantes s’y sont rendues. Aujourd’hui, fidèle à l’esprit de Céline Soun et de la transform’action sociale, La Obra travaille dans le Chiapas auprès des peuples Mayas.  

L’association “sluchbenal kerem tsebetik san Andrés Creativo”, s’est créée durant la période de la COVID en 2020. Le nom “sluchbenal kerem tsebetik” signifie le lien entre les jeunes hommes et femmes. Il était important de donner suite au travail que Céline Soun avait commencé il y a quelques années en Ixcan au Guatemala. L’objectif était que l’art arrive aux adolescent.e.s qui vivent dans des communautés ou des lieux éloignés de la culture ou de la pratique artistique. C’est un des axes importants de la Obra que l’art arrive à celles et ceux qui ont le moins de possibilités d’y accéder. Il faut aussi que les scènes et lieux de culture soient occupés par des personnes que nous ne voyons pas suffisamment.

C’est pour cela que nous avons continué ce travail et cette fois-ci dans l'État du Chiapas, Mexique. L’objectif de l’association Sluchbenal c’est d’amener l’art dans les communautés les plus éloignées parce que l’art au Mexique est réservé à la ville et à ceux qui ont les moyens économiques. C’est là que sont nos objectifs : se diriger vers les jeunes avec de faibles ressources économiques et principalement à destination des peuples indigènes, maya.

Nous souhaitons faciliter la manière de s’exprimer parmi les jeunes, tisser des idées et des formes, et chercher à voir comment ils s’identifient comme jeunes, indigènes et parlant une langue indigène. 

C’est en 2020 que le premier atelier s’est réalisé dans une communauté isolée des hauteurs du Chiapas. Les parents nous avaient sollicités, car avec la covid, ils n’avaient plus de maitres ou maitresses qui se rendaient sur place. Déjà avant, la situation était compliquée, les professeurs ne parlent pas la langue indigène, ils ne restent que 3 jours sur 7, et n'acceptent pas d’aller travailler lorsqu’il pleut.

Ainsi donc, pour soutenir ces projets, toute une équipe de bénévole s’est organisée depuis la création de La Obra, pour organiser sur Plabennec et Plouvien un marché solidaire de Noël. L’intégralité des fonds est reversée pour les projets de solidarité que nous portons. 

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De la Bretagne au Chiapas

La Obra cherche à créer du lien entre les cultures bretonnes et mayas. Pour cela, Martina et Leila ont travaillé et continuent à travailler avec les lycéen·ne·s de La Mennais Douarnenez en France, et de San Andrés Larrainzar au Mexique. Elles accompagnent autour de la création d'une exposition présentant la région, les langues, les traditions et la culture de l'autre pays.
Par le biais d'ateliers en milieu scolaire, et l'organisation de rencontres entre les deux pays en visioconférence, nous les sensibilisons directement. Ces échanges permettent aux jeunes de mieux appréhender une autre culture, mais aussi de valoriser la leur !

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Festival Bretagne Palestine du 27 au 29 mai 2022

Partenaire de l'association Solidair'éthic œuvrant en faveur du peuple palestinien, la Obra a proposé différents temps forts autour des pratiques théâtrales :

  • Le Skolig conduit par Ahmed Tobasi, directeur artistique du Freedom Theater of Jenine. Fervent défenseur des droits et des libertés, metteur en scène reconnu, figure du théâtre engagé contemporain, propose une conférence le 26 mai prochain de 9h à 17h aux ateliers Jean Moulin à Plouhinec. Ce rendez-vous unique permet de partager son approche du théâtre militant et d’expérimenter ses techniques de jeux de scène.

  • Le club Théâtre de la Obra, animé par la metteuse en scène Belén Riquelme a présenté une petite pièce inspirée d’un récit palestinien.

  • La représentation de la pièce Kakaw en langues bretonne et Tsotzil.

Ahmed Tobasi